Depuis quelques jours aux Etats-Unis, de nombreux débats ont lieu en matière de vol de données nominatives dans les traitements automatisés, notamment disponibles sur la toile mondiale. L'un des premiers éditeurs juridiques mondiaux a ainsi annoncé que suite à une intrusion, les données touchant à près de 310.000 personnes avaient été interceptées.
Hier, c'est la banque HSBC qui a averti 180.000 de ses clients porteurs d'une Mastercard et qui l'avaient utilisée pour des achats sur le site de Polo Ralph Lauren, que des fraudeurs étaient susceptibles d'avoir eu accès à leurs informations bancaires et qu'ils devaient remplacer leurs cartes.
Mais de manière plus inquiétante, deux dirigeants américains ont indiqués récemment que leur entreprise n'avaient pas souhaité informer les consommateurs sur les éventuelles failles de sécurité de leurs systèmes.
Rappelons qu'en France, toute entreprise qui collecte des données personnelles est soumiise à une obligation forte de sécurité. Les contrevenants pourraient s'exposer à une peine de 5 ans d'emprisonnement et 300.000 euros d'amende (article 226-17 du Code pénal)
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