En l'espèce, il s'agit d'un courrier électronique, rédigé en anglais, et qui conseille au destinataire d'acheter des titres d'une société dont le cours devrait augmenter fortement, à la suite de la publication prochaine "d'une excellente nouvelle", permettant ainsi d'espérer des gains importants.
Comme le précise l'Autorité des marchés financiers dans un communiqué publié le 4 avril 2006 :
Le plus souvent, les titres de la société sont cotés sur un marché de gré à gré américain (OTC Bulletin Board ou Pink Sheets), sur lequel les conditions d’introduction sont peu contraignantes. De plus, le nombre de titres cotés est généralement faible, les échanges limités : autant d’éléments qui permettent de manipuler plus facilement le cours.
Les personnes à l’origine de la fraude attendent qu’après leurs envois massifs de conseils, des
investisseurs crédules achètent le titre et fassent monter le cours. Une fois que celui-ci a atteint le niveau souhaité, les promoteurs du montage peuvent revendre leurs actions, empochant une plus -value. Par la suite, en l’absence de toute information, le cours du titre baisse vers ses niveaux initiaux et les
investisseurs abusés se retrouvent avec des titres qui font apparaître une forte moins-value.
(...)
Une suite possible à cette fraude consiste au surplus pour ses promoteurs à proposer, sous une nouvelle identité, aux investisseurs ayant acquis des titres de bonne foi de les leur reprendre en les échangeant contre des titres de sociétés cotées réputées ou contre des obligations garanties. A cet effet, ils demandent aux investisseurs d’avancer des frais de dossiers. Bien évidemment, l’échange n’interviendra pas et les avances de frais auront été complètement perdues.
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