Les compagnies aériennes "low-cost" sont-elles plus à l'heure que les compagnies traditionnelles ? Une question originale à laquelle une étude réalisée par la Direction générale de l'aviation civile permet de répondre.
En effet, depuis plusieurs années, il existe auprès du ministre des Transports, un Conseil national des clients aériens (CNCA) qui a pour mission d'étudier les questions relatives à la qualité des services offerts aux passagers aériens. Cette structure a créé en 2003 un "Observatoire des retards du transport aérien en France" qui a rendu voici quelques semaines ses résultats pour le 1er semestre 2004.
Quelques chiffres :
Au 1er semestre 2004, la France a enregistré 740.000 vols commerciaux transportant 60 millions de passagers.
Au départ : 75,6% des vols sont à l'heure (ou retardés de moins de 15 min) contre 74% en 2003. Seuls 4,5% des vols sont retardés de plus de 60 min.
A l'arrivée : 78,7% des vols sont à l'heure (à + ou - 15 min) contre 76,8% en 2003. 3,7% des vols arrivent avec plus de 60 minutes de retard.
Quelles sont les causes de ces retards : enchaînement des rotations (appelée également "arrivée tardive de l'appareil"), les compagnies (surréservation, mouvements sociaux au sein de la compagnie, etc.), , les problématiques de sécurité (ou douanes), la navigation aérienne (problèmes en vol, etc.), les passagers (pour 8,6% des retards) et la météo (pour 4,6%). Du côté des passagers, le problème principal est le retard pris à l'embarquement (75,6%) et en dernier le cas des passagers arrivant après l'heure limite d'embarquement (6,8%).
Et quid de la part des compagnies "low-cost" ?
Ainsi, sur l'aéroport de Charles de Gaulle - Roissy, easyJet représente 2% des retards (contre 55% pour Air France).
Sur Orly, easyJet est à l'origine de 5% des retards, Volare 3%.
Sur Nice, easyJet représente 21% des retards (contre 13% en 2003)
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