La direction centrale de la police judiciaire a récemment procédé à la publication de son rapport sur les "aspects de la criminalité et de la délinquance constatées en France en 2004". En matière de cybercriminalité, certains éléments avaient déjà été publiés lors de la remise du rapport Breton/de Villepin au printemps 2005.
Le Tome 2 de ce rapport consacre une partie au bilan de l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLCTIC). Plusieurs éléments peuvent ici être relevés.
Tout d'abord, l'office constate plusieurs tendances. Ainsi, "l'appât du gain, et non le challenge technologique, devient le facteur de motivation essentiel des délinquants, qui utilisent parfaitement les caractéristiques de l'environnement numérique". Par ailleurs, "l'utilisation des technologies de l'information et de la communication pour faciliter la commission d'infractions classiques, telle que l'escroquerie initialement réservée à des informations est de plus en plus courtante".
Au niveau statistique, l'OCLCTIC relève que les "infractions dont la commission est facilitée ou liée à l'utilisation des technologies de l'information et de la communication" enregistrent une baisse de 26% en 2004. Elles sont le fait principalement des escroqueries par utilisation frauduleuse de numéros de carte de paiement qui passe de 12214 cas en 2003 à 8470 en 2004.
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